Le groupe d'origine suédoise OptiGroup a annoncé fin octobre son intention de céder à Inapa son activité de distribution de papier en Allemagne : Papyrus Deutschland. L'entreprise portugaise entend à son tour fusionner celle-ci avec celle de Papier Union. La BVDM craint toutefois l'apparition d'une constellation dans laquelle la vente de papier graphique ne serait plus contrôlée que par une poignée d'acteurs économiques concurrents. Les grossistes en voie de fusionner pourraient même conquérir une position dominante dans certaines régions d'Allemagne. Contact a dès lors été pris avec le Bundeskartellamt, l'autorité de concurrence fédérale allemande, qui doit encore avaliser la fusion envisagée.

La fédération professionnelle avait déjà tiré la sonnette d'alarme en début d'année face à la forte hausse des prix du papier sur le marché allemand. Papier Union a, par exemple, encore annoncé début octobre des majorations de 6 à 8 % sur l'assortiment complet.

Christoph Sander, CEO d'OptiGroup, s'était précisément exprimé en octobre sur la nécessité de la fusion : " Le marché allemand du négoce du papier est sous forte pression depuis quelques années du fait de la combinaison d'une baisse de la demande, d'une hausse sensible des prix des fabricants et de l'arrivée de nouveaux concurrents. D'où la nécessité pour les négociants en papier traditionnels de restructurer et de renforcer leur plate-forme et leur offre pour pouvoir rester concurrentiels à l'avenir. "

Le groupe d'origine suédoise OptiGroup a annoncé fin octobre son intention de céder à Inapa son activité de distribution de papier en Allemagne : Papyrus Deutschland. L'entreprise portugaise entend à son tour fusionner celle-ci avec celle de Papier Union. La BVDM craint toutefois l'apparition d'une constellation dans laquelle la vente de papier graphique ne serait plus contrôlée que par une poignée d'acteurs économiques concurrents. Les grossistes en voie de fusionner pourraient même conquérir une position dominante dans certaines régions d'Allemagne. Contact a dès lors été pris avec le Bundeskartellamt, l'autorité de concurrence fédérale allemande, qui doit encore avaliser la fusion envisagée. La fédération professionnelle avait déjà tiré la sonnette d'alarme en début d'année face à la forte hausse des prix du papier sur le marché allemand. Papier Union a, par exemple, encore annoncé début octobre des majorations de 6 à 8 % sur l'assortiment complet. Christoph Sander, CEO d'OptiGroup, s'était précisément exprimé en octobre sur la nécessité de la fusion : " Le marché allemand du négoce du papier est sous forte pression depuis quelques années du fait de la combinaison d'une baisse de la demande, d'une hausse sensible des prix des fabricants et de l'arrivée de nouveaux concurrents. D'où la nécessité pour les négociants en papier traditionnels de restructurer et de renforcer leur plate-forme et leur offre pour pouvoir rester concurrentiels à l'avenir. "