Sur le site de la papeterie Arjowiggins Security, on fabrique du papier pour billets de banque depuis 1791. Le papier destiné aux passeports, aux permis de conduire, et par exemple, aux cartes grises, le certificat d'immatriculation des véhicules en France, provient également de là. Sequana, la maison mère d'Arjowiggins, avait cédé cette spécialité début 2018. Selon les informations reçues, notamment dans Les Echos, le nouveau propriétaire, Blue Motion, n'en a pas fait suffisamment pour relancer la machine. En mettant le feu (pour commencer) aux stocks du papier spécial pour cartes grises, les syndicats et les travailleurs espèrent créer une pénurie et mettre ainsi la pression sur l'État français. Celui-ci a toutefois d'ores et déjà fait savoir, dans une réaction au journal Les Echos, qu'il dispose de stocks en suffisance et que la procédure a été enclenchée pour trouver un autre fournisseur.

Le personnel des trois papeteries Arjowiggins en France dépendant toujours de Sequana vit des temps difficiles. Les repreneurs potentiels pour ces entreprises en difficulté ont jusqu'au 4 février pour se manifester. Quant aux activités papetière d'Arjowiggins au Royaume-Uni, elles ont été placées en redressement judiciaire le mois dernier. Là aussi, on est la recherche de possibles acheteurs.

Sur le site de la papeterie Arjowiggins Security, on fabrique du papier pour billets de banque depuis 1791. Le papier destiné aux passeports, aux permis de conduire, et par exemple, aux cartes grises, le certificat d'immatriculation des véhicules en France, provient également de là. Sequana, la maison mère d'Arjowiggins, avait cédé cette spécialité début 2018. Selon les informations reçues, notamment dans Les Echos, le nouveau propriétaire, Blue Motion, n'en a pas fait suffisamment pour relancer la machine. En mettant le feu (pour commencer) aux stocks du papier spécial pour cartes grises, les syndicats et les travailleurs espèrent créer une pénurie et mettre ainsi la pression sur l'État français. Celui-ci a toutefois d'ores et déjà fait savoir, dans une réaction au journal Les Echos, qu'il dispose de stocks en suffisance et que la procédure a été enclenchée pour trouver un autre fournisseur.Le personnel des trois papeteries Arjowiggins en France dépendant toujours de Sequana vit des temps difficiles. Les repreneurs potentiels pour ces entreprises en difficulté ont jusqu'au 4 février pour se manifester. Quant aux activités papetière d'Arjowiggins au Royaume-Uni, elles ont été placées en redressement judiciaire le mois dernier. Là aussi, on est la recherche de possibles acheteurs.