Sur base d'une étude, les partenaires sociaux ont établi une liste de mesures qu'ils feront valoir auprès des pouvoirs publics. L'étude est intitulée " L'écosystème de la chaîne de valeur du secteur papetier et graphique ". Après analyse, les partenaires sociaux sont parvenus à formuler un avis rassemblant une série de recommandations politiques en vue d'une collaboration avec tous les niveaux de pouvoir pour porter le secteur vers le haut et redorer son image environnementale. Car, " certaines décisions des pouvoirs publics peuvent influencer favorablement ou défavorablement l'état de santé de la chaîne de valeur ", dit le Conseil Central de l'Economie. L'avis est intitulé " Travailler avec les pouvoirs publics pour une chaîne de valeur circulaire forte dans le secteur papetier, graphique et de l'édition ".

Contexte et mesures politiques proposées

Selon les données de 2015, le secteur papetier, graphique et de l'édition totalise un peu plus de 32.000 travailleurs et plus de 9.000 indépendants et aidants. En 2014, le chiffre d'affaires de l'industrie papetière en Belgique s'élevait à plus de cinq milliards d'euros et six milliards d'euros pour le secteur graphique. Cependant, le secteur estime subir de fortes pressions. La concurrence du numérique et d'opérateurs étrangers, notamment en Chine, risque de mettre à mal un secteur qui a déjà subi des pertes d'emploi ces dernières années. Par ailleurs, le secteur estime aussi souffrir à tort d'une mauvaise image environnementale auprès du public. Or, "90% du papier produit en Belgique est recyclé, ce qui est mieux que la moyenne européenne qui s'élève à 75%. Le secteur investit aussi à profusion dans de nouvelles techniques de production, telles que la technologie jet d'encre et le computer-to-print, qui permettent une réduction substantielle de la consommation des matières première et du matériel", constate le Conseil Central de l'Économie. Dès lors, restituer une image environnementale positive à travers une meilleure information auprès de la population constitue la première recommandation. Ensuite, le secteur souhaite que le gouvernement soutienne les initiatives de transformation durable afin d'arriver à terme à une économie 100% circulaire. Le secteur demande aussi que la liberté de choisir entre une facture électronique ou papier soit préservée et que les sacs en papier soient considérés comme alternatives durables aux sacs en plastique. Au niveau économique, le secteur souhaite que le gouvernement défende une réglementation anti-dumping adéquate, s'inquiétant de l'octroi éventuel à la Chine du statut d'économie de marché. Il réclame par ailleurs un taux de TVA à 6% pour tous les imprimés non publicitaires. Du côté de l'édition, les partenaires sociaux réclament un alignement à la baisse de la TVA appliquée aux publications papier et numériques afin de contrer les retombées négatives de la numérisation.

Sur base d'une étude, les partenaires sociaux ont établi une liste de mesures qu'ils feront valoir auprès des pouvoirs publics. L'étude est intitulée " L'écosystème de la chaîne de valeur du secteur papetier et graphique ". Après analyse, les partenaires sociaux sont parvenus à formuler un avis rassemblant une série de recommandations politiques en vue d'une collaboration avec tous les niveaux de pouvoir pour porter le secteur vers le haut et redorer son image environnementale. Car, " certaines décisions des pouvoirs publics peuvent influencer favorablement ou défavorablement l'état de santé de la chaîne de valeur ", dit le Conseil Central de l'Economie. L'avis est intitulé " Travailler avec les pouvoirs publics pour une chaîne de valeur circulaire forte dans le secteur papetier, graphique et de l'édition ".Contexte et mesures politiques proposéesSelon les données de 2015, le secteur papetier, graphique et de l'édition totalise un peu plus de 32.000 travailleurs et plus de 9.000 indépendants et aidants. En 2014, le chiffre d'affaires de l'industrie papetière en Belgique s'élevait à plus de cinq milliards d'euros et six milliards d'euros pour le secteur graphique. Cependant, le secteur estime subir de fortes pressions. La concurrence du numérique et d'opérateurs étrangers, notamment en Chine, risque de mettre à mal un secteur qui a déjà subi des pertes d'emploi ces dernières années. Par ailleurs, le secteur estime aussi souffrir à tort d'une mauvaise image environnementale auprès du public. Or, "90% du papier produit en Belgique est recyclé, ce qui est mieux que la moyenne européenne qui s'élève à 75%. Le secteur investit aussi à profusion dans de nouvelles techniques de production, telles que la technologie jet d'encre et le computer-to-print, qui permettent une réduction substantielle de la consommation des matières première et du matériel", constate le Conseil Central de l'Économie. Dès lors, restituer une image environnementale positive à travers une meilleure information auprès de la population constitue la première recommandation. Ensuite, le secteur souhaite que le gouvernement soutienne les initiatives de transformation durable afin d'arriver à terme à une économie 100% circulaire. Le secteur demande aussi que la liberté de choisir entre une facture électronique ou papier soit préservée et que les sacs en papier soient considérés comme alternatives durables aux sacs en plastique. Au niveau économique, le secteur souhaite que le gouvernement défende une réglementation anti-dumping adéquate, s'inquiétant de l'octroi éventuel à la Chine du statut d'économie de marché. Il réclame par ailleurs un taux de TVA à 6% pour tous les imprimés non publicitaires. Du côté de l'édition, les partenaires sociaux réclament un alignement à la baisse de la TVA appliquée aux publications papier et numériques afin de contrer les retombées négatives de la numérisation.