Dans son exposé d'ouverture, l'Allemand Bernd Zipper, spécialiste du e-business, s'est voulu très clair : il reste de la place à côté des géants du e-business graphique pour de nouveaux venus disposant d'un bon produit (de niche) ou pour des acteurs locaux forts. L'entreprise désireuse de s'imposer doit oser se transformer et être prête chaque jour à questionner ses modèles existants. Les 5 plus grands acteurs en ligne ont réalisé un chiffre d'affaires cumulé de 1,47 milliard d'euros en 2017. Le chiffre d'affaires total de l'activité e-business graphique s'est élevé l'an dernier à 7,5 milliards d'euros dans la zone DACH (Allemagne, Autriche et Suisse, soit la région étudiée par Zipper). Celui de 2018 est évalué à 7,85 milliards d'euros, en hausse de 4,7 % dans les pays DACH. Le B2B (sites portails fermés) pèse plus lourd que le B2C (sites portails ouverts). Le modèle de vente traditionnel est fortement sous pression. Pour s'assurer un certain avenir, il faudra placer la customisation de masse tout en haut dans la liste des priorités, prévient Zipper. Les étiquettes et les emballages deviennent des " megasellers " dans le business graphique online.

Lionel Soccal, de Google Belgium, a dépeint un tableau similaire autour du potentiel de croissance. À peine 41 % des PME du commerce sont en ligne. Autrement dit : 59 % ne le sont pas. Les consommateurs passent pourtant toujours plus de temps dans la sphère numérique pour s'informer avant l'achat. Soccal a dit que les entreprises doivent d'urgence se demander si leur avenir dans le digital est bien assuré. L'heure est à la personnalisation (promotions individuelles, contenu sur mesure, recommandation de produits, etc.). L'approche " one fits all " est un reliquat du passé.

L'Italien Guiseppe Prioriello est le propriétaire du logiciel de web-to-pack Packly, qui permet de créer des emballages à la volée dans un simple navigateur. Packly est une solution SaaS, que l'on peut, par exemple, intégrer dans son propre site Web via une API. Packly est une réponse à une demande de création d'emballages en ligne. Les étiquettes et les emballages commencent aussi à se frayer un chemin vers les places de marché en ligne.

Le Néerlandais Wouter Haan, propriétaire de l'imprimerie en ligne Simian (Reclameland, Drukland et Flyerzone) a confirmé l'énorme potentiel de l'online print. Entre mai 2016 et mai 2018, l'entreprise a augmenté son effectif de 65 à 125 personnes, et elle est passée de 500 à 1 500 commandes par jour. Haan pense atteindre le cap des 200 salariés en 2020, et enregistrer 2 999 commandes chaque jour. Simian a récemment fait l'acquisition de 25 000 m² de terrain industriel. De quoi augmenter sa superficie totale à 35 000 m². La moyenne d'âge des membres du personnel est de 32 ans. Des chiffres de croissance impressionnants, comparés à ceux des prestataires graphiques traditionnels. Et un constat supplémentaire : à l'instar de bon nombre d'entrepreneurs actifs dans l'online print, Haan n'a pas de bagage dans le secteur graphique.

D'autres personnalités ont également pris la parole. Nous y reviendrons de manière plus étendue dans le prochain Nouvelles graphiques.

Dans son exposé d'ouverture, l'Allemand Bernd Zipper, spécialiste du e-business, s'est voulu très clair : il reste de la place à côté des géants du e-business graphique pour de nouveaux venus disposant d'un bon produit (de niche) ou pour des acteurs locaux forts. L'entreprise désireuse de s'imposer doit oser se transformer et être prête chaque jour à questionner ses modèles existants. Les 5 plus grands acteurs en ligne ont réalisé un chiffre d'affaires cumulé de 1,47 milliard d'euros en 2017. Le chiffre d'affaires total de l'activité e-business graphique s'est élevé l'an dernier à 7,5 milliards d'euros dans la zone DACH (Allemagne, Autriche et Suisse, soit la région étudiée par Zipper). Celui de 2018 est évalué à 7,85 milliards d'euros, en hausse de 4,7 % dans les pays DACH. Le B2B (sites portails fermés) pèse plus lourd que le B2C (sites portails ouverts). Le modèle de vente traditionnel est fortement sous pression. Pour s'assurer un certain avenir, il faudra placer la customisation de masse tout en haut dans la liste des priorités, prévient Zipper. Les étiquettes et les emballages deviennent des " megasellers " dans le business graphique online.Lionel Soccal, de Google Belgium, a dépeint un tableau similaire autour du potentiel de croissance. À peine 41 % des PME du commerce sont en ligne. Autrement dit : 59 % ne le sont pas. Les consommateurs passent pourtant toujours plus de temps dans la sphère numérique pour s'informer avant l'achat. Soccal a dit que les entreprises doivent d'urgence se demander si leur avenir dans le digital est bien assuré. L'heure est à la personnalisation (promotions individuelles, contenu sur mesure, recommandation de produits, etc.). L'approche " one fits all " est un reliquat du passé.L'Italien Guiseppe Prioriello est le propriétaire du logiciel de web-to-pack Packly, qui permet de créer des emballages à la volée dans un simple navigateur. Packly est une solution SaaS, que l'on peut, par exemple, intégrer dans son propre site Web via une API. Packly est une réponse à une demande de création d'emballages en ligne. Les étiquettes et les emballages commencent aussi à se frayer un chemin vers les places de marché en ligne.Le Néerlandais Wouter Haan, propriétaire de l'imprimerie en ligne Simian (Reclameland, Drukland et Flyerzone) a confirmé l'énorme potentiel de l'online print. Entre mai 2016 et mai 2018, l'entreprise a augmenté son effectif de 65 à 125 personnes, et elle est passée de 500 à 1 500 commandes par jour. Haan pense atteindre le cap des 200 salariés en 2020, et enregistrer 2 999 commandes chaque jour. Simian a récemment fait l'acquisition de 25 000 m² de terrain industriel. De quoi augmenter sa superficie totale à 35 000 m². La moyenne d'âge des membres du personnel est de 32 ans. Des chiffres de croissance impressionnants, comparés à ceux des prestataires graphiques traditionnels. Et un constat supplémentaire : à l'instar de bon nombre d'entrepreneurs actifs dans l'online print, Haan n'a pas de bagage dans le secteur graphique.D'autres personnalités ont également pris la parole. Nous y reviendrons de manière plus étendue dans le prochain Nouvelles graphiques.